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Votre politique sur les achats responsables en dit long sur votre engagement RSE !

Les achats représentent au moins 30% du CA des entreprises du service, le potentiel d’impact (négatif ou positif) est donc énorme !

Quand on pense RSE, les thématiques sociales et environnementales sont en général les premières adressées par les entreprises. D’autres ne semblent pas aussi évidentes : c’est le cas des achats.

C’est quoi les achats responsables ?

Ils désignent une approche d’approvisionnement et de consommation qui intègre des critères environnementaux, sociaux et éthiques, en plus des considérations économiques classiques. À cet égard, une politique achats responsables vise à minimiser les impacts négatifs sur la société et l’environnement.

Cela inclut par exemple :

  • La sélection de produits durables
  • La réduction de l’empreinte carbone
  • Le respect des droits humains et des conditions de travail décentes
  • La transparence et l’éthique des affaires.
Pourquoi mettre en place une démarche achats responsables ?
Les achats responsables sont multiples, voici une liste non-exhaustive que nous avons établi pour vous :
  • Maîtriser ses risques en ayant une démarche d’achat raisonnée
  • Renforcer sa réputation
  • S’offrir un avantage concurrentiel et satisfaire ses parties prenantes
  • Réduire ses impacts sociaux et environnementaux négatifs
  • De développer une relation client-fournisseur de confiance
  • Réduire ses coûts globaux
  • Répondre à l’obligation de devoir de vigilance
Comment mettre en place une démarche achats responsables ?

La norme ISO 20400 fournit les lignes directrices pour intégrer la durabilité dans les processus d’achat des organisations. Elle encourage le développement d’une politique d’achats responsables alignée sur la stratégie globale, la formation des équipes d’achats, et l’intégration de critères de durabilité à chaque étape du processus d’approvisionnement. La norme préconise également la collaboration avec des fournisseurs partageant les mêmes valeurs de durabilité, ainsi que la mesure et l’évaluation des performances pour une amélioration continue. En somme, ISO 20400 vise à harmoniser les pratiques d’achat avec les objectifs de développement durable.

Le label Relations Fournisseurs et Achats Responsables pour aller plus loin ?

Pour aller plus loin dans leur démarche achats responsables, les entreprises françaises peuvent également s’orienter vers le label Relations Fournisseurs et Achats Responsables (RFAR).

RFAR est une distinction qui reconnaît les entreprises et organisations pour leurs pratiques exemplaires en matière de relations fournisseurs et d’achats responsables. Il valorise les engagements en faveur de l’éthique, de la transparence, et de l’équité dans les relations commerciales, ainsi que l’intégration de critères sociaux et environnementaux dans les processus d’approvisionnement. Le label RFAR encourage la collaboration durable avec les fournisseurs, la promotion de l’innovation et l’amélioration continue des pratiques d’achat, contribuant ainsi au développement économique et à la responsabilité sociétale des entreprises.

                                                                              Source : Label RFAR 

Voici les 7 points essentiels à couvrir pour pouvoir présenter le label RFAR

  1. Engagement de la Direction Générale : qui se manifeste par la définition d’objectifs spécifiques clairs assortis d’indicateurs. La direction doit aussi évaluer les risques associés à chaque fournisseur.
  2. Plan d’action sur les Achats Responsables : suite à l’analyse des risques et des opportunités, l’organisation doit établir les actions prioritaires pour réduire les risques.
  3. Dispositif anti-corruption : ce dispositif doit comprendre une politique anti-corruption avec des objectifs et des indicateurs. Mais aussi un module de sensibilisation et un processus de signalements.
  4. Les objectifs des acheteurs : Tous les acheteurs doivent être objectivés sur les achats responsables. Il peut s’agir d’objectifs :
    • D’achats verts comme “x% des produits biologiques d’ici 2025″
    • D’achats solidaires tel que “60% des achats en EA ou ESAT d’ici 2025”
    • D’achats éthiques “Faire signer le code de conduite de l’entreprise à 100% des fournisseurs”
  5. Le médiateur interne : Il s’agit d’une personne – idéalement non liée aux achats ou au service financier – qui doit être désignée à la médiation entre l’entreprise et ses fournisseurs. Elle doit être formée et ses coordonnées doivent être rendues publiques.
  6. Respect et mesure des délais de paiement : les délais de paiement des éventuels retards et intérêts moratoires, doivent être suivis et pilotés. Il est également essentiel de calculer le taux de dépendance des fournisseurs vis-à-vis des entreprises. Pour ce faire, il suffit de rapprocher le CA annuel du fournisseur avec le montant des achats effectués auprès de lui au moyen d’un produit en croix. Selon la médiation fournisseurs du label RFAR (Relations Fournisseurs et Achats Responsables), si ce dernier est supérieur ou égal à 15% alors il y a dépendance économique des fournisseurs.
  7. Un cadre contractuel équilibré : le principe du label est que les acheteurs ont un devoir d’équité et de redevabilité vis-à-vis de leurs fournisseurs. Les contrats doivent par exemple proposer un préavis suffisant pour que le fournisseur puisse rebondir en cas de fin de contrat (particulièrement en cas de dépendance). 
 
Pour en savoir plus sur l’accompagnement que nous pouvons vous prodiguer dans le cadre du déploiement d’une démarche d’achats responsables, n’hésitez pas à nous prendre RDV avec notre équipe sur Calendly.

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